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Automne tardif
Cette année, les prix littéraires ne se suivent ni ne se ressemblent. Le Goncourt et le Renaudot ont fini par nous arriver. Le premier, on le voyait venir : l’éblouissante et si efficace machine d’Hervé Le Tellier, L’Anomalie (voir ici), ne pouvait rester sans récompense. Roman captivant, brillant, drôle. Un peu trop tout cela, peut-être, mais tant de savoir-faire valait au moins un prix.
L’autre prix, le Renaudot, échoit à Marie-Hélène Lafon pour Histoire du fils (voir ici). Voilà récompensée une réputation, construite patiemment, au fil des ans, de livre en livre. La patience, la ténacité, c’est quelque chose… Il y avait sûrement un prix pour ça, jadis, dans les écoles de la République.
P. A.
Tags : prix littéraires, Hervé Le Tellier, Marie-Hélène Lafon, rentrée 2020
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Commentaires
Je suis peut-être trop susceptible quand des auteurs et autrices que j'aime et dont j'aime beaucoup l'écriture sont concernés mais je trouve la fin de votre article sur le prix accordé à MH Lafon très méchante dans son ironie-même. Nous savions que vous n'aviez pas aimé Histoire du fils, cela suffisait peut-être....Véronique Garrigou
Disons que c'est le fait même qu'elle ait un prix qui me laisse rêveur et, oui, m'agace peut-être un tout petit peu... Je ne voulais heurter personne.