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Disparition d’Alain Defossé
Les tristes nouvelles se succèdent… À peine plus d’un mois après la mort de Christiane Tricoit, je viens d’apprendre celle d’Alain Defossé. Notre dernier échange avait eu pour thème sa traduction du roman de Sarah Waters Derrière la porte — il m’avait conseillé d’autres livres de l’auteure anglaise, que, je l’avoue, je connais mal.
Car Alain était un traducteur bien connu, celui de Bret Easton Ellis (American psycho), de John King (Football Factory), de Joseph Connolly et de bien d’autres. Mais il se voyait d’abord, avec raison, comme un écrivain, et j’ai parlé avec bonheur, ici même, du très remarquable On ne tue pas les gens (Flammarion, 2012) ou, plus récemment, d’Effraction (Fayard, 2015).
Ceux qui l’ont connu savent qu’il était aussi un homme au caractère tranché mais plein d’élégance, de subtilité et d’humour.
Tags : Alain Defossé
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